|
|
On apprend toute sa vie et on peut avancer chaque jour d'un petit pas !- Aide psychologique, bilans cognitifs (QI)
- Développement Personnel
- Orientation scolaire et professionnelle
- Formation professionnelle
- Conseil en ressources humaines
Selon les cas, les prestations sont réalisées en cabinet, en entreprise, ou à distance (téléphone, visioconférence, mail). NOS PRESTATIONS EN |  - Aide psychologique, bilans cognitifs (QI)
- Développement Personnel
- Orientation scolaire et professionnelle
- Formation professionnelle
- Conseil en ressources humaines
Selon les cas, les prestations sont réalisées en cabinet, en entreprise, ou à distance (téléphone, visioconférence, mail). |
|   ZOOM SUR LES DIFFICULTES SCOLAIRESLe mieux est l'ennemi du bien
Que conseiller aux parents pour faire face aux éventuelles difficultés scolaires de leurs enfants ?
Face à l'échec scolaire, personne n'est tranquille. Chacun l'a compris, les meilleurs diplômes ne garantissent plus des salaires mirobolants, ni même un emploi stable ; pourtant, nul ne peut se dégager de la course à la réussite, car l'absence de diplôme rend plus vulnérable encore en période de crise et de chômage. Qu'une mère, qu'un père aient le souci d'aider leur enfant à réussir à l'école est donc légitime, leurs craintes compréhensibles. Toutefois, leur façon de s'en préoccuper peut aggraver les difficultés éventuelles. Dire chaque jour à son enfant " As-tu bien écouté à l'école ? Bien lu ta poésie ? Bien fait tes calculs ? Attention, si tu ne travailles pas, tu ne réussiras pas dans la vie ! " n'est pas très efficace. Cela peut même engendrer de l'angoisse ou de la résistance et produire l'effet contraire. Les enseignantes et les enseignants peuvent-ils, doivent-ils conseiller les parents dont l'enfant aborde le parcours scolaire ? Ce n'est pas tout à fait clairement leur mandat et leur formation ne les prépare pas dans ce sens. Je crois toutefois qu'il est utile de s'y risquer si l'on se sent soi-même assez au clair sur ces questions. Il importe que ce dialogue s'amorce dès le début de la scolarité, à un moment où les enseignants et les enseignantes peuvent encore, sans ambiguïté, faire cause commune avec les parents et partager leurs espoirs. Que dire alors ? Je me suis risqué à dresser une liste de conseils de bon sens, dont le fil rouge est très simple : nul n'apprend et n'aide à apprendre dans l'angoisse. Sans plaider pour une insouciance irresponsable, je plaide pour une confiance fondatrice, arrimée au principe d'éducabilité, à l'idée que tous les enfants sont capables d'apprendre si on les place dans des conditions favorables. Tous les enfants sont différents, toutes les familles sont différentes. Il n'y a donc pas de règle absolue. Les parents bien intentionnés n'imaginent pas volontiers qu'ils peuvent accroître les difficultés de leurs enfants. Pourtant, l'acharnement pédagogique guette tous les éducateurs et fait parfois des ravages. On comprend toujours trop tard que le mieux est l'ennemi du bien et que l'école peut devenir une punition à force de la considérer comme le pivot de l'existence et le " Sésame, ouvre toi " de la réussite.
- Converser avec ses enfants régulièrement ;
- Rencontrer les enseignants avant qu'il y ait des difficultés ;
- Prendre un peu de distance ;
- Ne pas se substituer à l'enfant, face au jugement de l'école ;
- Ne pas oublier que la vie ne se joue pas sur un échec ;
- Ne pas réduire l'enfant à ses résultats scolaires ;
- Ne pas faire l'école à la maison ;
- Ne pas empoisonner la vie familiale autour de l'évaluation ;
- Ne pas reporter son angoisse sur l'enfant ;
- Accepter de faire partie du problème ;
- Faire confiance, rendre responsable ;
- Se souvenir qu'on a été enfant ;
- Perdre le sens du tragique ;
- Savoir qui on est et ce qui importe.
Pour approfondir ces conseils, vous pouvez me contacter : Tél. : 03 88 93 90 06 info@cabinet-espinaco.com
|
|
|
|
|
|